Vous avez dit CCC ?
- Aurélie Chatry-Tounsi
- 28 avr. 2023
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 mai 2023
Le coaching cognitivo-comportemental – CCC pour les intimes –, est un type de coaching professionnel. Celui auquel je suis formée et que je vous propose de découvrir.

Aux origines du CCC
Le coaching cognitivo-comportemental n’a pas développé de modèle théorique propre, mais il se place au carrefour des sciences humaines, sociales et de gestion, entre psychologie, sociologie et théorie des organisations ; il est présenté comme l’héritier à la fois, du stoïcisme, du constructivisme, du comportementalisme et des thérapies cognitivo-comportementales (TCC), dans la mesure où il propose au coaché de :
penser ses pensées (stoïcisme),
réinterroger ses représentations singulières du monde afin de déterminer si elles sont adaptées (constructivisme),
remplacer certaines conduites contre-productives par d’autres et à les renforcer (comportementalisme),
et enfin, permettre une flexibilisation de sa pensée (TCC).
Le coaching cognitivo-comportemental amène le coaché à développer un « relativisme » dans sa façon habituelle d’appréhender les situations, les événements, autrui... et l’aide à recouvrer une capacité de décision qu’il n’avait plus ou seulement de façon réduite.
Tout cela est très bien, mais ça reste un peu (voire beaucoup) nébuleux, non ?
Pour faire simple (et rapide…), le CCC repose sur 4 piliers :
La réalité est une construction. 2 citations de Watzlawick pour comprendre ce 1er pilier : « Vous avez tout à fait raison… de votre point de vue » et « la croyance que notre propre vision de la réalité est la seule réalité est la plus dangereuse de toutes les illusions ».
On en conclut que la réalité est multiple et dépend de chacun et des lunettes (culture, éducation, expériences de vie…) qu’il porte. Ainsi, ma réalité est différente de la vôtre et elle est le fruit de mon histoire.
2ème pilier, très court et qui découle du précédent : mes problèmes ne sont pas liés aux faits, mais à l’interprétation que j’en fais. Ainsi, s’il m’arrive la même chose qu’à mon voisin, cela peut « passer crème » pour lui et être un véritable drame pour moi.
3ème pilier : mes problèmes sont donc cognitifs, c’est-à-dire, liés à ma façon de penser et de ressentir. C’est pourquoi dans un coaching cognitivo-comportemental, on se centre sur les pensées automatiques, les biais cognitifs et les croyances. On en parlera plus précisément dans un autre post !
4ème pilier issu tout droit du stoïcisme évoqué plus tôt : on peut changer ce qui dépend de nous (et uniquement ce qui dépend de nous…). Ainsi, j’ai le pouvoir de modifier mon comportement et notamment, mon rapport aux faits, pour qu’ils ne soient plus problématiques pour moi. C’est là tout l’enjeu du coaching : passer à l’action !
Vous l’avez donc compris, le coaching cognitivo-comportemental, c’est une relation d’aide dont l’ancrage est à la fois « cognitif » et « comportemental » :
Cognitif car il propose d’améliorer la connaissance que le coaché a de lui-même, de ses modes de fonctionnement et de ses processus de pensée afin de lever ses freins et d’optimiser sa performance au travail,
Comportemental car il vise la fabrication de solutions et la mise en place d’un plan d’actions centré sur l’ici et maintenant pour répondre à ses enjeux.
Qu’en pensez-vous ? Des questions, des commentaires ?
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